La réussite d’un business tient souvent à une rencontre. N°1 français des paniers à cuisiner, Quitoque a vu le jour en 2015 grâce à une investisseuse inattendue. « Cookin’ the world, notre première application de kits à cuisiner, tardait à décoller, raconte Etienne Boix, cofondateur et PDG de Quitoque. On était trois pour tout faire, de la conception à la livraison, et nos nuits étaient courtes. Un jour, je livre une cliente fidèle depuis le début qui me demande comment se porte l’entreprise. Je lui parle de nos difficultés et là, elle me propose d’investir 20 000 € directement dans le projet pour nous aider à avancer ! » C’est ainsi qu’Etienne et ses deux associés, Céline Nguyen et Grégoire Roty, font évoluer leur concept vers des paniers à cuisiner pour la semaine, plus simples à préparer via des recettes puisées dans le patrimoine culinaire français et étranger. Quatre ans et deux levées de fond plus tard, la start-up basée à Paris compte 85 salariés et fédère plusieurs dizaine de milliers de familles pour 500 000 repas distribués chaque mois.
Après des débuts incertains, Etienne Boix et ses deux associés ont trouvé la bonne formule pour conquérir le marché des paniers à cuisiner. Une manière de réenchanter le plaisir de passer derrière les fourneaux avec de bons produits.
Des paniers plus accessibles avec Carrefour
Les paniers sont dispatchés dans toute la France à partir d’un entrepôt unique situé en Ile-de-France. Les retours de la clientèle sur chaque panier sous forme de notes permettent à Quitoque de récolter des données pour anticiper la demande et ajuster les commandes auprès des fournisseurs. Un point déterminant quand on a 80 tonnes d’ingrédients à gérer chaque semaine. « Notre prochain défi est de rendre notre offre encore plus accessible, ajoute Etienne Boix. Notre rachat par Carrefour en 2018 va nous permettre d’aller plus vite et plus loin. Une première étape a été franchie en installant des points de collecte dans une quarantaine de Carrefour Market en Ile-de-France. Nous travaillons aussi à la mise en place d’un système de consignes pour réduire les emballages et lutter notamment contre la pollution plastique. Prendre le temps de cuisiner ce n’est pas seulement bon pour la santé et les papilles, ce peut être aussi profitable pour l’environnement. »